top of page
  • Photo du rédacteurAdmin

Métropolite Emmanuel de France : « L’unité orthodoxe à l’épreuve de la question ukrainienne »

Source



Alors que l’unité de l’Église orthodoxe est menacée, nous devons comprendre l’ampleur de certains actes prophétiques. Répondant positivement aux attentes du peuple ukrainien en faveur d'une Église autocéphale, le patriarche œcuménique Bartholomée est conscient de sa responsabilité historique dans la région, mais aussi de son devoir, en tant que garant de l'unité du corps de l'Église orthodoxe, ainsi que de son ministère spirituel qui va au-delà des questions politiques.


Malheureusement, nous avons vu comment le Patriarcat de Moscou s'opposait désespérément au processus d'octroi de l'autocéphalie à l'Église orthodoxe ukrainienne, tentant par des menaces et des attaques, qui seront condamnées un jour par l'histoire, d’affaiblir le lien de communion qui unit toutes les Églises orthodoxes autocéphales.

Le Patriarcat de Moscou, malheureusement, semble être l’otage des intérêts de l'État russe dans la région, même s'il prétend le contraire. En outre, le droit ecclésiastique de l'Église orthodoxe confirme la légitimité historique et canonique de la juridiction du Patriarcat œcuménique sur la Métropole de Kiev. Même, avec l’acte synodal de 1686, qui donnait le droit au patriarche de Moscou d’ordonner les métropolites de Kiev, élus par le clergé, le Patriarcat de Constantinople a gardé pleinement ses compétences juridictionnelles. Le Patriarcat œcuménique n'a pas cessé de rechercher une solution dans le cadre du dialogue et de la coopération, sans menaces ni sanctions. Jusqu'au dernier moment, nous pensions qu'une sortie de crise était possible, y compris lors de la réunion des deux patriarches en août 2018 au Phanar.


Désormais, le Patriarcat de Moscou a décidé de rompre la communion avec le Patriarcat œcuménique de Constantinople. Mais pouvons-nous parler de schisme ? Je dirai hardiment : je ne le crois pas, même si, en tenant compte de telles actions, l’Église russe se sépare du corps de l’Église orthodoxe, rejetant les dispositions de son propre Tomos d’autocéphalie, qui mentionne que le Patriarcat de Moscou doit avoir le Patriarcat œcuménique comme « tête ».

Lire la suite sur : https://orthodoxie.com/metropolite-emmanuel-de-france-lunite-orthodoxe-a-lepreuve-de-la-question-ukrainienne/?fbclid=IwAR0nVTp-NWDWsisp4gNxgvLvDafzhuQQepBsylZAsIU-aVkwMHjNHIlE9QI

1 vue0 commentaire
bottom of page