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La Cour suprême entérine la vente de bâtiments de l’Église orthodoxe à des colons juifs à Jérusalem

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La transaction avait provoqué la colère des Palestiniens et entraîné la destitution en 2005 du patriarche Irénéos.


La Cour suprême israélienne a validé une vente de biens fonciers de l’Église grecque-orthodoxe à une organisation ultranationaliste juive dans la vieille ville de Jérusalem, partie palestinienne de la Ville sainte occupée et annexée par Israël.

Selon un verdict rendu public hier par le tribunal, l’appel du patriarcat grec-orthodoxe qui demandait l’annulation de cette vente validée par un tribunal israélien en 2017 a été rejeté.


L’affaire remonte à 2004 : trois entreprises liées à l’association juive israélienne Ateret Cohanim avaient acquis dans le cadre d’un bail emphytéotique trois bâtiments de l’Église grecque-orthodoxe dont l’hôtel Petra et l’Imperial Hotel, ainsi qu’un immeuble résidentiel dans la vieille ville de Jérusalem dans le secteur de la porte de Jaffa.

Cette association de colons israéliens a pour vocation de « judaïser » la Ville sainte et rachète des maisons dans la vieille ville depuis des années, en se servant de sociétés-écrans qui ne sont pas officiellement liées à l’association.

Avec cette vente, Ateret Cohanim devient propriétaire de la majorité des bâtiments situés entre la porte de Jaffa et le marché arabe de la vieille ville.

Dans un communiqué publié hier, l’archevêque grec-orthodoxe de Sébastia, dans le nord de la Cisjordanie occupée, Atallah Hanna, a dénoncé une décision « illégale et illégitime ». « La saisie des propriétés historiques de la porte de Jaffa par les organisations de colons extrémistes est une nouvelle catastrophe qui s’ajoute aux catastrophes et aux revers subis par la présence chrétienne dans cette Ville sainte », a-t-il déclaré, appelant à mener des actions pacifiques pour faire annuler cette acquisition.

Cette vente avait provoqué la colère des Palestiniens et entraîné la destitution en 2005 du patriarche Irénéos Ier, prédécesseur de Théophile III. L’Église avait engagé des poursuites contre Ateret Cohanim, affirmant que ces acquisitions avaient été conclues illégalement et sans son autorisation. Le patriarcat grec-orthodoxe a souvent été accusé par les Palestiniens de vendre ou louer ses biens fonciers à Israël.


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