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Des néo-nazis et la police frappent un prêtre de l’UOC-MP à Gnezditchno

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Suite à l’octroi du tomos d’autocéphalie aux schismatiques ukrainiens, et en violation de leurs jolies promesses, ces derniers sont en train d’expulser méthodiquement par la force les communautés de l’Église orthodoxe ukrainienne canonique (UOC-MP) de leurs églises, de leurs monastères et de leurs chapelles.

Henri Queuille disait de manière très juste que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Il n’y avait nul besoin d’être devin pour comprendre que les promesses de Porochenko ou d’Épiphane (sans parler de celles du « Patriarche » de Constantinople) sur le fait qu’ils respecteraient le droit des paroissiens ukrainiens de choisir où ils voulaient aller prier, valaient encore moins que le papier journal sur lequel elles ont été imprimées.


Depuis que le tomos d’autocéphalie a été accordé à la nouvelle Église orthodoxe d’Ukraine issue de la fusion entre les schismatiques, le rythme des attaques contre les prêtres, les paroissiens et les églises de l’UOC-MP se multiplient. Sans même parler de l’attaque législative lancée par le gouvernement ukrainien pour obtenir un semblant de légalité à ce vol de masse organisé depuis le sommet de l’État.


La dernière attaque en date a été particulièrement violente, les radicaux ukrainiens, mais aussi la police (! !!) s’en prenant violemment non seulement au prêtre qui officiait mais aussi aux paroissiens, y compris des femmes âgées.


Cette expulsion extrêmement violente a eu lieu le 3 février, à Gnezditchno, dans la région de Ternopil. Le prêtre de la chapelle de la Sainte Transfiguration, Stefan Balan et ses paroissiens ont été la cible de néo-nazis ukrainiens aidés par la police. Les faits ont été rapportés par le département d’information et d’éducation de l’UOC-MP.

Juste avant la messe, les radicaux ont commencé à se rassembler près de l’église, et ont organisé une provocation pour interrompre la sainte Liturgie qui se déroulait à l’intérieur. Une provocation organisée de longue date, car quelques jours avant, le prêtre et ses paroissiens ont été mis au courant de ce qui se tramait.


« Nous avons averti l’administration et la police de la préparation d’une situation de conflit. Nous avons écrit une déclaration disant qu’il ne faut pas s’immiscer dans les affaires religieuses. Ils ont rassemblé tous leurs adjoints vendredi, mais rien n’a été décidé. Peut-être ont-ils eu peur, je ne sais pas. Résultat, il y a eu un affrontement  », a déclaré le Père Stefan.


Comprenant que le but est de saisir l’église par la force, les représentants de la communauté religieuse sont restés sur les marches de la chapelle. C’est alors que le président du conseil de village est arrivé, pour rajouter de l’huile sur le feu, en soutenant les radicaux.


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